Coup de tonnerre ! Un nouvel hybride plein format haute résolution capable de filmer en 8K entre en jeu ! Bienvenue au Sony Alpha 1, le boitier professionnel photo & vidéo qui va en faire parler plus d’un ! Capteur 50 millions de pixels, enregistrement vidéo 8K 30 images par seconde. Il peut également filmer en 4K 120 images par seconde. Mais surtout, voici un modèle taillé, notamment, pour les photographes de sport ou animalier. Autofocus ultra performant et surtout une cadence rafale de 30 images par seconde ! Du jamais vu pour un boitier en technologie hybride. Au delà de sa fiche technique ultra complète qui explique, en partie, son prix inaccessible, hormis pour une certaine catégorie de pros, ce Sony A1 laisse présager de l’avenir de nos appareils photos. Et ça, c’est chouette. Bref, voici notre avis.
Fiche technique du Sony Alpha 1
- Taille du capteur : Plein Format (24 mm x 36 mm)
- Capteur : CMOS Exmor RS
- Pixels : 50 Millions
- Poids : 737 grammes
- Viseur : OUI
- Stabilisation 5 axes : OUI
- Ecran tactile : OUI
- Taille écran : 7,5 cm
- Ecran orientable : OUI
- Tropicalisation : OUI
- WIFI : OUI
- Flash : Externe
- Système de mise au point : AF à détection de phase et AF à détection de contraste
- Monture : E/FE
Fonctionnalités spécifiques du Sony A1
- Vidéo 8 K 30 images par seconde
- Vidéo 4K 120 images par seconde
- Real Time Track Eye-AF (humain, animaux, oiseaux)
- Rafale 30 images par seconde (obturateur électronique)
- Fonction Haute Résolution 199 Millions de Pixels
Prise en main et ergonomie
Si la marque a laissé entrevoir une révolution dès le lancement de sa communication autour de ce nouveau modèle, côté ergonomie du boitier, on reste dans la lignée de la gamme Alpha. Le look est donc déjà celui très bien connu de cette gamme. Simple mais assez efficace, notamment pour assurer prise en main et légèreté. En effet, les Sony Alpha sont souvent mis en avant pour leur faible encombrement. Ici, l’Alpha 1 pèse 737 grammes nu. A quelques grammes près, on est sur le même poids que le tout nouveau Canon EOS R5, son grand concurrent !
Bien que d’encombrement limité, la marque propose depuis longtemps une prise en main assez équilibrée, notamment grâce à une poignée avancée qui permet une bonne stabilité. Quand on photographie avec de gros télé-objectifs c’est un vrai plus. Même si la cible pour ce boitier tels les photographes de sport pro ou animaliers, ont quand même plutôt tendance à shooter avec leur trépied. Car disons le tout de suite, la cible ce n’est ni vous, ni nous mais plutôt les photographes que nous voyons à la télé autour des terrains de sport. Il ne faut, en effet, pas oublier que cet été, les Jeux Olympique doivent se dérouler…au Japon, pays de Sony !
Nouveaux menus et personnalisation à souhait
Conscients de ses défauts, la marque affirme elle-même avoir écouté ses clients pour développer ce nouveau modèle. Et comme le fameux a7S III, le Sony Alpha 1 embarque des nouveaux menus, plus simples d’utilisation, plus intuitifs aussi. Et pour avoir utilisé l’ancien menu sur l’Alpha 6400, c’est plutôt une bonne nouvelle que de nombreux utilisateurs voudraient pour leur boitier.
Au delà de la simplification des menus, de nombreuses touches personnalisables sont désormais disponibles. Plus précisément, 164 fonctions sont personnalisables sur 17 touches ! De quoi customiser son boitier ! Nous qui avons l’habitude de personnaliser énormément nos hybrides Lumix, c’est le genre de petit plus qui n’a rien d’anodin dans la prise de photo/vidéo. Pour photographier rapidement, dans de bonnes conditions, c’est le genre de possibilité qu’on attend d’un appareil photo hybride.
Molettes et boutons
Côté boutons et molettes, là aussi on est sur du très complet. Le boitier reprend d’ailleurs les bases du Alpha 9 II qui était LA référence pour les photographes de sport. A gauche, on trouve donc une double molette permettant de choisir entre prise de vue unique ou la puissance de la cadence rafale. Et quand on sait les capacités de ce boitier, on comprend vite tout l’intérêt . Sur cette même molette, on peut choisir entre AF-S, AF-C…
A droite, on trouve la molette de prise de vue et la molette d’exposition. C’est du classique, même si pour ma part, je trouve qu’une molette d’exposition, c’est prendre le risque que celle-ci bouge dans le sac. A noter, il y a trois modes de prises de vue personnalisables. C’est là encore un plus intéressant pour pré-régler son boitier selon des types de prises de vue spécifiques. Enfin, toujours sur le dessus du boitier, on trouve deux boutons personnalisables. A l’arrière du boitier, on trouve l’accès au menu, un joystick ou encore le bouton REC. Là aussi, pas de grandes nouveautés, c’est du très classique.
Bref, voilà un boitier a l’ergonomie qui a fait ses preuves, seules des petites améliorations comme les menus vont pouvoir satisfaire ceux qui restaient sur leur faim avec Sony. Pas de quoi justifier le prix de ce modèle, l’explication est plus loin. Côté ergonomie, une des grandes nouveautés c’est au sujet du viseur ! Et là, il y a pas mal de choses à dire.
Un viseur de grande qualité mais pas d’écran sur rotule
Alors, ce nouvel hybride est doté d’un viseur OLED de 9,44 Millions de points. Sur cet aspect, il est bien plus défini que celui de l’Alpha 9 II. Mais ce n’est pas tout ! Le taux de rafraîchissement a également été amélioré avec une fréquence de 240 fps. Pour avoir un viseur OLED de 5,76 Millions de Points avec 120 fps, cela promet un confort de prise de vue optimal. D’ailleurs, la marque met en avant la fin de « l’effet blackout » quand on photographie en rafale, y compris à la cadence maximale.
Le viseur semble donc être largement au niveau de la qualité attendu pour ce genre d’appareil photo. Par contre, on notera l’absence d’écran sur rotule. Ici, le Sony Alpha 1 garde l‘écran inclinable de 7,5cm…Pas d’écran sur rotule, quand des hybrides de 2016 le proposaient déjà et à des tarifs accessibles au grand public… On aurait pu espérer mieux. Heureusement, l’écran est au moins tactile, c’est un peu le minimum en 2021…Là aussi, le tactile en 2016, ça existait déjà…! Par contre, on reste sur un écran loin d’être exceptionnel, vendu sur l’ensemble des Alpha de la marque… On aurait pu espérer mieux.
Autre reproche que l’on pourrait lui faire, car il faut bien être critique aussi, c’est l’absence de second écran sur le haut du boitier. A vrai dire aucun Alpha n’en a mais face à son concurrent tel le Canon EOS R5, on aurait pu imaginer que la marque fasse une exception pour son Sony A1. Après tout, le second écran est souvent la marque des modèles experts.
Une construction robuste & des connectiques à toute épreuve
Cela paraît évident mais on a ici un boitier tropicalisé, résistant à la poussière et à l’humidité. La marque met également en avant un châssis robuste grâce à un alliage en magnésium. Bref, c’est du solide, de quoi convenir, notamment, aux photographes animaliers qui travaillent dans des conditions difficiles.
Côté batterie, le Sony Alpha 1 est équipé de la batterie Z, plus performante en terme d’autonomie permettant de capturer jusqu’à 530 clichés. Mais c’est aussi et surtout au niveau des connectiques que ce modèle haut de gamme envoie du lourd. A côté du classique Wifi intégré mais ici avec deux antennes ou encore du port HDMI, le boitier dispose d’une sortie USB-C et une sortie Ethernet. Il est également possible de connecter l’appareil avec le nouveau Sony Xperia Pro. Et là, non seulement le smartphone devient un écran externe pour l’enregistrement mais il permet aussi de transmettre ses vidéos en 5G ! Bon ça fait cher mais on le (re)dit, c’est pour les pros. Bref, voilà un appareil photo hyper connecté et qui répond spécifiquement aux besoins des photographes de sport et photos journalistes, notamment.
Double slot SD évidemment
Enfin, il est doté d’un double slot SD qui permet d’accueillir les cartes SDXC/SDHC UHS-I et UHS-II ainsi que les nouvelles cartes CFexpress Type A. Et vu les capacités en photo comme en vidéo de cet appareil, c’était bien nécessaire. A noter, pour être parfaitement complet, le format JPEG light qui s’adresse particulièrement aux photos journalistes qui veulent transférer rapidement leurs photos est présent.
Voilà, coté ergonomie et prise en main, pas de grande révolution. Hormis un viseur de bien meilleure qualité et une connectique ultra complète, Sony est dans la continuité de sa gamme Alpha. Somme toute, l’Alpha 1 hérite du meilleur de tous les autres modèles et c’est peu de le dire.
Sony Alpha 1, l’expert haute résolution paré à toute épreuve
A l’intérieur, ce nouvel appareil photo embarque un nouveau capteur CMOS Exmor RS rétro-éclairé, ainsi que deux processeurs BIONZ XR qui permettent un traitement des données très rapide. Le capteur est un plein format de 50 Millions de Pixels. De quoi photographier en haute résolution mais la haute résolution chez Sony, on connaissait déjà avec la gamme Alpha 7 R, la « révolution » se situe ailleurs.
Capteur 50 Millions de Pixels
Avant l’annonce de ce nouveau modèle, on s’attendait à un Alpha 9 III. Cette gamme Alpha 9, comme le A1, est plutôt taillée pour la photo de sport, notamment. Seulement voilà, niveau résolution, on restait bloqué à 24 Millions de Pixels. Si on voulait de la très haute résolution, c’est alors vers la gamme Alpha 7 R qu’il fallait se tourner, et notamment l’Alpha 7 R IV.
Ici, plus de compromis entre résolution et réactivité ! Le Sony Alpha 1 est doté d’un capteur 50 millions de pixels, réunissant ainsi les atouts des Alpha 9 II et Alpha 7 R IV. Et même avec la fonction Pixel Shift, il sera possible de prendre des clichés de 199 millions de pixels. Mais alors, autant de pixels, à quoi ça sert ?
C’est bien sûr idéal pour de très grands agrandissements. Mais pas seulement ! Photographier en 50 millions de pixels, c’est aussi la possibilité de recadrer ultérieurement une image. Imaginez, vous êtes à un évènement avec un objectif trop court. Vous souhaitez photographier un détail. Grâce au 50 millions de pixels, il sera possible de recadrer en post-traitement tout en gardant une belle qualité d’image. D’autant que l’autofocus Sony étant performant, même un sujet au loin sera net. Mais chez Sony, un telle résolution, cela n’a rien de nouveau ! Ici, c’est la rapidité de traitement qui frappe.
Une cadence rafale de 30 images par seconde !
Car oui, vous avez bien lu, le Sony Alpha 1 est capable de prendre des rafales de 30 images par seconde sans blackout. De quoi remplacer la technologie reflex, si chère aux photographes de sport, par l’hybride. Jusqu’à présent, seul Canon avait frappé un grand coup avec le EOS R5 et sa cadence rafale de 20 images par seconde.
Cette fois-ci, Sony devance son concurrent avec une cadence rafale de 30 images par seconde. Sans blackout et avec un suivi AF du sujet en temps réel. C’est assez phénoménal. Combiné avec un obturateur électronique complètement silencieux. Là encore, c’est le genre de caractéristique qui pourra intéresser autant les photographes de sport qu’animaliers. Il y a en effet de nombreux moments où le silence est de rigueur. Je pense notamment au tennisman sur le point de servir où le silence est total dans le stade. En rafale 30 images par seconde, c’est le mouvement complet du sportif qui pourra être découpé en images. Bref, cela laisse présager de superbes photos de sport, notamment.
Un autofocus encore plus performant
Depuis longtemps déjà, Sony figure parmi les leaders en terme de performance d’autofocus. On ne s’attendait donc à rien sur ce point. Et pourtant, la marque est venu ajouter encore un peu plus de performance et affine également sa technologie de Real Time Eye AF.
Côté mise au point automatique, cet appareil photo embarque à la fois un système AF à détection de phase et AF à détection de contraste. L’AF couvre 92% de l’image avec 752 points AF. Sur ce point, il fait moins bien que le Canon EOS R5. Néanmoins, on a ici un autofocus assurant non seulement un tracking en temps réel du visage et de l’oeil humain : Eye-AF. Cette fonction Eye-AF fonctionne désormais sur les oiseaux et les animaux. Et ça, c’est nouveau chez Sony. Pour des clichés d’oiseaux en vol, d’animaux en mouvements, combiné avec une cadence rafale de 30 images par seconde, cela promet de sacrés clichés ! D’ailleurs, la marque affirme que la fonction Eye AF est plus performante que sur l’Alpha 9 II qui était pourtant la référence.
Stabilisation capteur 5 axes
Enfin, ce nouvel hybride est évidemment doté d’une stabilisation capteur 5 axes. C’est cette technologie qui permet d’accéder à la fonction Pixel Shift pour prendre des clichés de 199 Millions de Pixels. Mais pas seulement.
La stabilisation 5 axes, c’est la possibilité de photographier à main levée certaines prises qui nécessitent habituellement un trépied. Ainsi, la stabilisation capteur permet des poses plus longues sans trépied. De même, avec des télé-objectif, on peut parfois réussir à se passer de trépied. Ici, on a une stabilisation 5 axes de 5.5 Stops. On est loin de ce qui se fait de mieux. Ce n’est pas le point fort de Sony…Néanmoins, là encore, on peut imaginer que la cible visée a plutôt tendance à emmener un trépied.
Quelle montée en ISO ?
Enfin, pour la montée en ISO, sur le papier, elle est entre 100 et 32000 ISO avec une gamme étendue de 50 à 102 400 ISO. Cependant, seuls les tests permettront de connaître la réalité de la montée en ISO du boitier sans trop de bruit. Et vu les millions de pixels, ce ne devrait pas être à un niveau très élevé. Amateurs de basse lumière, c’est plutôt vers un a7 S III qu’il faut se tourner.
Pour faire court, voilà un sacré boitier photo : capteur 50 millions de pixels, cadence rafale de 30 images par seconde ! On a un autofocus ultra performant qui couvre 92% de l’image avec la fonction Eye AF qui est largement reconnue. Détection de l’oeil humain, des animaux et des oiseaux. On ne pensait pas que Sony pouvait encore améliorer sa technologie de mise au point automatique…pourtant si. Seul le niveau de stabilisation 5 axes est en deçà des caractéristiques techniques du boitier. Oui, on est exigeants mais vu le prix, on peut !
Sony A1, en avant l’enregistrement vidéo 8K
En matière de vidéo, la grande nouveauté qu’apporte ce boitier, c’est donc la possibilité de filmer en 8K 30 images par seconde. Sans chauffer, parait-il ! Mais attention, avec une limite d’enregistrement de 30 minutes… vu le tarif on est en droit d’être un peu déçus ! Après le Canon EOS R5, c’est donc le deuxième hybride qui permet de filmer dans une telle qualité. Nul doute que c’est le deuxième d’une longue liste dans les années à venir ! Mais si le plein format a longtemps été à la traîne à coté de l’APS-C et surtout du micro 4/3, désormais, la tendance s’inverse.
La vidéo 8K est en marche
Le progrès continue et c’est donc maintenant la 8K qui s’installe dans le paysage des appareils photos hybrides. On entend déjà les détracteurs du progrès qui filment toujours en Full HD. Comme s’ils accepteraient de photographier en 1920×1080, soit en 2 Millions de Pixels…! Aujourd’hui, les photos que nous prenons font entre 4000 et 6000 pixels de largeur…soit au dessus de la résolution d’une vidéo 4K (qui est de 3840 pixels) ! Bref, la photo avait de l’avance, la vidéo la rattrape. D’ailleurs, lors de l’annonce du Sony Alpha 1, le direct était en Full HD… difficile de vanter correctement les qualités d’un boitier dans ces conditions là…Sony aurait pu nous proposer mieux !
Mais alors la 8K, à quoi ça sert ? Filmer en 8K, c’est tout d’abord assurer la pérennité de ses films ! Dans quelques années, les vidéos Full HD seront de trop mauvaise qualité pour être regardée. Filmer en 4K, 6K et même 8K, c’est assurer une longévité à son travail. Mais enregistrer en 8K, c’est aussi la possibilité d’extraire des photos en 33 Millions de Pixels. Fini de choisir entre filmer ou photographier ! Enfin, c’est aussi la possibilité de recadrer en post-production tout en ayant des films en ultra haute résolution.
Real Time AF, y compris en 8K
Qui dit 8K, dit traitement de fichiers lourds et Canon a d’ailleurs essuyé les plâtres cet été avec les polémiques autour de la surchauffe du boitier. Ici, Sony met en avant un système de dissipation de la chaleur. A voir en test. Pour y arriver, la marque s’appuie sur un duo de processeur plus rapide. Ce même processeur qui assure la fonction Eye AF et le suivi en temps réel du sujet, y compris lors d’enregistrement 8K.
4K 120 images par seconde
Enfin, il est également possible de filmer des ralentis en 4K tout comme l’Alpha 7 S III. Filmer en 4K, c’est bien sûr une meilleure définition de l’image et des mouvements plus fluides grâce à une cadence de 60 images par seconde. On est loin de l’image qui « bave » comme sur une vidéo Full HD en 30p. Pour les vidéastes, fini de faire des compromis entre qualité et créativité. Là encore, la fonction Eye AF comme le suivi en temps réel du sujet fonctionne dans ce type d’enregistrement.
Voilà, pour la partie vidéo, on s’attendait tous à l’enregistrement 8K 30 images par seconde, nous n’avons pas été déçus. 4K 120 images par seconde, là encore on pouvait s’y attendre. De quoi faire de cet hybride quasiment une caméra avec S-Log2 et S-Log3. Sachant que « la courbe S-Log3 offre des dégradés 10-bit fluides et une plage dynamique de plus de 15 IL ». On trouve aussi une stabilisation améliorée pour la prise de vidéo à main levée. Bref, on n’arrête pas le progrès ! Seul point faible : la limite d’enregistrement de 30 minutes qui n’existe pas sur le Canon EOS R5 pourtant vendu moins cher.
Prix et disponibilité du Sony Alpha 1
Côté tarif, ça fait mal ! Le Sony A1 coûte tout bonnement la somme de 7299€ ! On vous a dit que ce n’était pas pour nous. Et à ce prix là, à moins d’un généreux donateur, on n’est pas prêts de l’acheter pour le tester. Quant à la date de disponibilité, il devrait être disponible à compter de mars 2021. Si l’envie vous prend, il est d’ores et déjà en pré-commande sur Fnac, Digit-Photo et IPLN.
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Notre avis sur le Sony Alpha 1, en bref !
Distancé par Canon en 2020, Sony reprend le lead du marché de l’hybride avec ce nouveau fleuron de la marque. Inutile de dire qu’il n’est pas pour Monsieur et Madame tout le monde vu son prix. D’ailleurs, on peut noter qu’il est même assez cher par rapport à son concurrent le Canon EOS R5 puisque ce dernier coûte « seulement » 4500€…! Pourtant, les deux ont une fiche technique assez proche, voire au dessus pour Canon.
A notre avis, Sony ayant beaucoup de modèles dans la gamme hybride, ils n’ont pas voulu « sacrifier » l’Alpha 9 II et l’Alpha 7 R IV en alignant le prix sur celui de Canon. Les deux boitiers auraient alors sacrément décôté. Un peu comme ils n’ont pas voulu sacrifier le Sony a6600 en rendant le Sony a7C plus abordable. Bien sûr, ce n’est que notre point de vue. On peut constater, néanmoins, la politique tarifaire haussière de la marque quand on voit le dernier A7 S III a + de 4000€…! On est loin du rapport qualité/prix jugé intéressant du A7 III lors de sa sortie (ce qui est moins vrai aujourd’hui d’ailleurs).
Il n’empêche qu’on a là un boitier à la fiche technique exceptionnelle qui donnera, certainement, satisfaction aux professionnels qui en feront l’acquisition.
A qui s’adresse ce nouveau plein format ?
Car évidemment avec un tel tarif, ce sont les photographes professionnels qui sont visés. Et pas n’importe lesquels. Il s’agit principalement des photographes de sport couvrant les plus grands évènements de la planète et qui ont de véritables exigences en terme de matériel. Et comme les Jeux Olympiques doivent avoir lieu cette année, cela tombe à point nommée…! Il ne faut pas oublier qu’un Canon 1DX III, utilisé par la même cible, coûte exactement le même prix…
Les amateurs, hormis les fortunés, ne sont donc absolument pas visés par ce nouveau modèle. Néanmoins, tout l’intérêt de ce boitier, tout comme le EOS R5 de Canon, c’est de lancer le futur des appareils photos hybrides. Un jour, vous et moi, on photographiera en 50 Millions de Pixels et on filmera en 8K. Dans quelques années, on trouvera ces spécifications techniques tout à fait normal sur des hybrides experts puis moyen de gamme et enfin entrée de gamme. Et ça, on trouve que c’est une superbe nouvelle !
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Article publié initialement le 29 Janvier 2021 et régulièrement mis à jour depuis.