Cet hiver, à Noël, ma famille m’a offert la toute nouvelle Dji Omso Pocket 3 ! Il s’agit d’une petite caméra montée sur un stabilisateur… Une ergonomie originale qui fait toute la différence en comparaison aux actions cam et appareils photo. Puisqu’elle tient dans la poche, on est toujours prêt pour filmer à tout moment, en toute spontanéité, quelques soient vos conditions de tournage. Cette Osmo Pocket 3 de Dji m’a immédiatement intéressé pour tourner mes vidéos verticales mais aussi pour filmer les coulisses de mes tests terrain en mode vlogging. Et comme j’adore la montagne et que j’ai deux mordus de ski à la maison, j’ai décidé de me faire un avis sur cette caméra lors d’un séjour dans les Alpes. On s’est donc amusé à filmer sur les pistes pour ramener de chouettes souvenirs de voyage. De quoi pousser l’Osmo dans un contexte de tournage difficile et sportif !
Prise en main du Dji Osmo Pocket 3
Cette Osmo Pocket 3 est donc une petite caméra qui est fixée sur une nacelle qui fait office de stabilisateur. En plus, elle tient littéralement dans la poche ! Benoît et moi, on a skié en la laissant dans nos poches de blousons de ski et on la sortait très facilement à tout moment. En un instant, on était prêt à filmer, niveau spontanéité, on peut difficilement faire mieux.
Une caméra qui tient dans la poche
Il faut dire qu’elle est certainement une des caméras les plus compact, surtout si on prend en compte la nacelle qui sert de stabilisateur. En effet, la Dji Osmo Pocket 3 pèse 179 grammes, un poids plume imbattable. Elle se glisse aussi aisément dans une poche puisqu’elle mesure 139,7mm de long x 42,2mm de large sur 33,5mm de profondeur. Pour vous donner un ordre d’idée, même dans la poche de mon blouson de ski, qui n’est pas hyper grande, j’ai pu la ranger et skier confortablement. D’ailleurs, pour la randonnée, j’adorerais avoir l’attache pour fixer cette Osmo Pocket 3 à ma bretelle de sac à dos.
Une ergonomie très simple
L’ergonomie de cette Osmo Pocket 3 de Dji est plutôt simple. On a la partie caméra fixée sur la nacelle. Le module caméra se tourne quand on l’éteint pour protéger l’objectif. Je trouve que l’ensemble est bien pensé et permet de s’assurer que l’objectif ne se raye pas entre deux prises de vue. Sur la poignée, l’écran de 2 pouces est tactile et lumineux. J’ai filmé par de très fortes luminosité et je trouve qu’on voit plutôt bien dans l’écran. Quant au tactile, il répond très bien. Il vaut mieux car tout le menu est tactile. On accède à tel ou tel réglage par le biais de glissement des doigts… Un tactile qui fonctionne bien est donc indispensable.
Écran de l’Osmo Pocket 3 : tactile et rotatif
Cet écran présente aussi l’intérêt de se tourner. On peut l’orienter en mode paysage et dans ce cas, on filmera en orientation horizontale. Mais depuis plusieurs années maintenant, la vidéo verticale connaît un fort engouement. Cet écran peut donc être orienté en mode portrait et dans ce cas, on filme en orientation verticale. Je dois dire que c’est hyper pratique et je compte utiliser l’Osmo Pocket 3 pour filmer mes réels. Quand la caméra est éteinte et que l’écran est à la verticale pour la ranger, on peut alors l’allumer en tournant simplement l’écran à l’horizontal. Par contre, elle est un peu lente à l’allumage… Le temps que la caméra se tourne en dehors de la nacelle… On ne peut pas tout avoir !
Une prise en main très simple
Côté boutons, on a le bouton REC pour filmer (ou allumer et éteindre l’Osmo Pocket 3), il permet aussi de photographier quand on est en mode photo. À côté, le joystick permet de modifier l’orientation de la caméra ou de zoomer, selon le choix que vous avez effectué. Personnellement, je ne vous conseille pas de zoomer avec cette caméra donc j’ai activé le réglage de la nacelle sur le joystick. On peut, d’ailleurs, remettre la nacelle droite en appuyant deux fois sur le joystick. Je trouve cela pratique. Ce sont les deux seuls boutons car tous les autres réglages s’effectuent depuis l’écran. De ce point de vue, cette Osmo Pocket 3 est vraiment très simple d’utilisation.
Compatible microSD UHS-I et UHS-II
Sur le côté de la poignée de la nacelle, il y a une fente pour insérer une carte microSD. On peut insérer une carte micro SD jusqu’à 512Go en terme de stockage. Je précise qu’il n’y a pas de stockage interne. Personnellement, j’ai opté pour une carte microSD de 512 Go ce qui me permet d’enregistrer plusieurs heures de tournage ! Ça me laisse suffisamment de marge pour ramener autant de souvenirs de voyage que je le souhaite.
Port USB-C et connexion Wifi
La DJI Osmo Pocket 3 a aussi un port USB-C pour décharger vos vidéos ou encore pour recharger la batterie, y compris depuis un powerbank. Par ailleurs, elle est fournie avec une petite poignée munie d’un pas de vis qui permet de la fixer sur un trépied. D’ailleurs, le pack créateur contient un petit trépied, j’y reviendrai. Et voilà pour la prise en main qui est des plus simples.
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C’est aussi une caméra connectée qu’on peut relier en wifi à son smartphone. Cela fonctionne très bien, que ce soit pour piloter l’Osmo Pocket 3 comme pour transférer ses vidéos sur son téléphone. On peut aussi connecter un micro Dji Mic2 en bluetooth. Justement, le pack créateur contient un micro Dji Mic 2 que j’ai eu l’occasion d’essayer sur les pistes de ski.
Osmo Pocket 3 et tropicalisation
À noter, cette Osmo Pocket 3 ne me semble pas tropicalisée. En effet, la fente pour la carte microSD n’est pas protégée et Dji ne met pas en avant qu’elle est résistante à la poussière et au froid. De ce fait, je craignais un peu de l’emmener au ski. Pour autant, j’ai eu l’occasion de filmer par temps de blizzard. Il faisait très froid, à tel point que mes cheveux ont gelés. En fin de compte, l’Osmo Pocket 3 a continué de fonctionner. Je vous conseille quand même d’être prudent par temps de pluie.
L’assurance Dji Care par sécurité
Pour rester sur les anecdotes, j’avais aussi peur de sa fragilité surtout qu’elle n’est pas mise en avant comme une caméra d’action. Or, moi, je ne suis pas une bonne skieuse. Je craignais donc de tomber avec l’Osmo Pocket 3 et de la casser. Finalement, c’est Benoît qui est tombé tandis qu’il filmait en faisant du schuss. Il a fini la tête dans la neige, les skis en l’air…l’Osmo Pocket 3 était couverte de neige…Heureusement, Benoît n’a rien eu et la caméra aussi. Le filtre ne s’est même pas rayé, et la nacelle n’a pas cassé. À savoir, si vous comptez effectuer des tournages sportifs, il existe une assurance spécifique que j’avais prise. Il s’agit de la Dji Care qui offre un remplacement du produit durant deux ans si on ramène l’Osmo Pocket cassée. J’ai donc pu skier sereinement et profiter de nos moments en famille.
Le Pack Osmo Pocket 3 spécial créateur
En ce qui me concerne, ma famille m’a offert cette Dji Osmo Pocket 3 avec le pack créateur. Ce pack convient parfaitement à mes besoins en vidéo pour animer ma chaîne YouTube et partager mes aventures sur le terrain. En effet, ce pack contient une poignée batterie supplémentaire. Grâce à cette seconde batterie, je n’ai jamais été en panne de batterie et j’ai pu filmer toute la journée, en dépit de températures très fraîches. Ce pack contient aussi un petit trépied qui est très utile pour se filmer seul. J’ai pu aussi fixer l’Osmo Pocket 3 sur un trépied classique en randonnée.
Nouveau Dji Mic 2 : pour un son de meilleure qualité en mode Vlogging
Le pack créateur contient aussi un micro Dji Mic 2, le tout dernier modèle, qu’on peut relier en bluetooth avec l’Osmo Pocket 3. En plus, une bonnette est fournie et elle se fixe parfaitement au micro. On peut également lui fixer un micro cravate. Ce micro est aimanté, ce qui peut être tout à fait pratique selon la tenue que vous portez. Sinon, il y a aussi un clip pour une fixation plus classique à un vêtement. Je trouve que la finition est excellente, comparée à mes micros Rode que j’utilise de longue date.
Ce nouveau Dji Mic 2 est vendu comme un micro haute qualité avec un signal enregistré sur 32bits pour un son d’une qualité supérieure. Cependant, lorsque j’ai enregistré le son avec le Mic 2 relié à mon Osmo Pocket 3, la qualité du son ne m’a pas sauté aux yeux…ou plutôt aux oreilles. J’ai même une légère préférence pour le son de mes micros Rode. Je pense aussi que le son est une affaire de spécialiste, et je n’en suis pas une.
Objectif Ultra grand angle en option
Ce pack créateur contient également un ultra grand angle qui permet de passer de 20mm à 15mm (équivalent plein format). Mais cet ultra grand angle ne m’a pas transcendé. En plus, on ne peut pas fixer de filtres ND dessus… C’est gênant !
Pas de filtres ND pour Osmo Pocket 3
Justement, en parlant de filtres ND, j’ai tout de même un reproche à faire à ce pack créateur. Il ne contient pas de filtres ND. Or, quand on veut filmer avec une Osmo Pocket 3 en respectant la vitesse d’obturation en rapport à la cadence d’images, on est obligé de fixer un filtre ND à l’avant de l’objectif. Sinon, notre vidéo sera surexposé. Je trouve donc tout à fait anormal qu’il n’y ait pas de filtres ND dans le pack. Pire ! Quand j’ai reçu ma Dji Osmo Pocket 3 à Noël, les filtres ND Dji officiels n’étaient pas disponibles…Et ce depuis l’annonce de cette caméra jusqu’au jour de mon départ. Impossible d’acheter les filtres ND officiels…
Filtres Neewer pour Dji Osmo Pocket 3
Heureusement, Neewer m’a envoyé des filtres ND pour mon Osmo Pocket 3 et j’ai ainsi pu filmer dans de bonnes conditions. Le kit de filtres ND contenait un ND16, un ND32, un ND64, un ND256 ainsi qu’un filtre UV et un filtre CPL. J’ai surtout filmé avec le ND64 par beau temps et le ND16 par mauvais temps. Ces filtres se fixent de manière magnétique à l’Osmo Pocket 3 et j’ai trouvé que l’image était de très bonne qualité. Je remercie donc Neewer de m’avoir dépanné rapidement, juste avant mon départ.
Une boîte de protection pour emmener l’Osmo Pocket 3 partout
En dehors de ce reproche, j’aime beaucoup la petite boîte de rangement dans laquelle on peut glisser l’Osmo Pocket 3 pour la protéger. Très astucieux, on peut aussi fixer l’ultra grand angle à la boîte par magnétisme. Il y a aussi un espace pour un filtre. Par ailleurs, cette boîte protège très bien la caméra et l’écran quand on n’utilise pas la caméra. Ceci étant dit, que vaut la Dji Osmo Pocket 3 sur le terrain ? Est-ce une bonne caméra ?
Test terrain de cette Osmo Pocket 3 de Dji
Avec son petit gabarit, la Dji Osmo Pocket 3 est une caméra idéale pour les prises de vue spontanées. Imaginez, vous êtes sur un télésiège et tout à coup, une vue incroyable s’offre à vous. Alors, il suffit de sortir l’Osmo de votre poche pour filmer. Pas mal, non ?
Capteur 1 pouce et enregistrement vidéo 4K jusqu’à 120 images par seconde
En dépit de sa petite taille, cette Osmo Pocket 3 possède un capteur de 1 pouce ce qui est plutôt pas mal. Il n’empêche que ça reste un peu juste pour la basse lumière, j’y reviendrai. Mais à ce prix, on pourra filmer en ralenti en 4K jusqu’à 120 images par seconde. Quand on veut filmer des ralentis en 4K, le budget et l’encombrement grimpent très vite. Là, le ralenti x4 devient possible dans une taille d’image bien meilleure que la Full HD. Or, filmer en ralenti pour le sport, c’est plutôt pas mal !
Filmez en 10bits pour une meilleure qualité vidéo
En plus de sa cadence d’image intéressante, avec une Osmo Pocket 3, on pourra enregistrer en 10 bits. Et l’enregistrement vidéo en 10 bits, ce n’est ni pour les pros, ni pour se la raconter en soirée. L’enregistrement en 10 bits revient à enregistrer 1 milliard de couleurs contre 16 millions en 8 bits…Voilà pourquoi cette caméra a de quoi plaire aux vidéastes de voyage. Quand on filme en extérieur, on a besoin de la plus grande palette de couleurs possibles pour retranscrire en images les lieux magnifiques que l’on visite.
En extérieur, je ne peux plus me passer de l’enregistrement en 10 bits. Il faut dire qu’en montagne, on a beaucoup de couleurs, même en hiver ! Entre les combinaisons colorées, le blanc, le bleu, le vert, le marron… Je veux une caméra qui restitue au mieux ce que j’ai vécu en couleurs. Pour y arriver, l’enregistrement en 10 bits est indispensable.
L’enregistrement en Log pour une meilleure plage dynamique
La Dji Osmo Pocket 3 va même plus loin puisqu’on peut filmer en Log ainsi qu’en HLG. D’ailleurs, j’ai filmé la majorité des plans en Log. Quand on enregistre en Log, on a une meilleure plage dynamique. Or, au ski, on a souvent une grande disparité entre les zones d’ombres marquées et des zones très ensoleillées dans une même scène. Ce style de scène est toujours complexe à filmer. Le Log permet alors de mieux gérer ce genre de situation.
Mais qui dit enregistrement en Log, dit étalonnage de couleurs en post production dans un logiciel de montage… Ce qui n’est pas du tout mon domaine de compétence ! Heureusement, si vous êtes comme moi, j’ai trouvé une LUT gratuite de Dji à mettre dans mon logiciel de montage… et ainsi éviter de faire l’étalonnage des couleurs ! Vous pouvez la télécharger ici. Et je vous rassure, vous n’êtes pas non plus obligés de filmer en Log.
Active Track pour se filmer seul ou ne jamais perdre son sujet !
Il y a une fonction que j’apprécie beaucoup, il s’agit de la fonction « Active Track ». Grâce à cette fonction, on peut verrouiller un sujet et la nacelle suivra le sujet afin qu’il reste toujours dans le cadre. J’ai testé sur trépied quand je me filmais seule mais aussi pour filmer Benoît lors de descentes à ski et le résultat est bluffant.
Quand on se filme seul, la caméra nous suit même quand on se déplace, on est alors certain d’être dans le champ. Pour obtenir des mouvements de caméra même quand on se filme seul en face caméra c’est génial.
Test de la fonction Active Track en vidéo de ski : un succès !
J’ai aussi essayé en skiant la fonction Active Track. Comme je l’ai évoqué plus haut, je suis une piètre skieuse, je suis déjà contente de réussir à descendre les pistes. Alors, j’ai dû mal à m’imaginer filmer en skiant… Faire deux choses à la fois en étant sur des skis, je ne m’en sens pas capable ! J’avais bien envie de filmer Benoît mais vérifier mon cadrage dans un écran tout en skiant…très peu pour moi.
Alors, j’ai décidé d’utiliser Active Track ! J’ai verrouillé le suivi sur Benoît juste avant qu’il ne s’élance dans la pente. Tout au long de la descente, l’Osmo Pocket 3 a parfaitement suivi Benoît. Je n’ai absolument pas bougé la caméra, ni vérifier le cadrage tant j’étais concentrée sur la piste. Je suis contente d’avoir filmé mes premières vidéos à ski et je compte bien réessayer une prochaine fois.
Sans la Dji Osmo Pocket 3, je n’aurai jamais osé filmer tout en skiant. Habituellement, Benoît filme avec un de nos Lumix, plus particulièrement le Lumix S5IIX actuellement, avec le stabilisateur RS2 Pro. Mais moi, je suis incapable de filmer avec un tel matériel quand je suis sur des skis. De ce point de vue, l’Osmo Pocket 3 rend accessible les tournages sportifs.
La Dji Osmo Pocket 3 : une caméra idéale pour filmer le sport !
D’ailleurs, même si elle est plutôt mise en avant pour le vlogging, c’est aussi une caméra idéale pour tourner en action. Sa force ? Sa nacelle qui est un véritable petit stabilisateur. Grâce à cela, on peut filmer en mouvement avec un rendu très fluide. Exit les tremblements à l’image et les secousses dans votre vidéo finale. L’Osmo Pocket 3 est une caméra montée sur stabilisateur et ça change tout ! J’ai filmé en marchant et le résultat est fluide. Pire, en skiant aussi, on a des vidéos sans aucun tremblement. On a tous les avantages d’un stabilisateur, sans les inconvénients du poids. C’est bien mieux qu’une seule stabilisation capteur !
Une ergonomie pensée pour filmer en action
Je la préfère à une action cam aussi parce qu’on peut contrôler son cadrage. En général, on fixe l’action cam au casque et de ce fait, on a un cadrage fixe. Là, l’Osmo Pocket 3 se tient à la main, on peut donc choisir plus aisément la manière dont on filme. On a une plus grande maîtrise des plans que l’on tourne. En plus, sur une action cam, il faudra ajouter un stabilisateur pour avoir un rendu optimal.
La Dji Osmo Pocket 3 permet de filmer avec un encombrement minime tout en obtenant un rendu fluide en mouvement. Elle ne remplace pas seulement un appareil photo ou une caméra. Elle remplace une caméra et un stabilisateur.
Des vidéos en action sans tremblements avec son stabilisateur intégré
Nous avons l’habitude de filmer avec nos Lumix, parfois même à main levée, y compris au ski, car la stabilisation capteur est bonne. Néanmoins, lorsque nous skions ou même en roller, rien ne vaut un stabilisateur. Pour cette raison, lorsque nous partons en montagne, nous emmenons le RS2 Pro dont l’encombrement est sans commune mesure ! Alors, si vous voulez filmer en mouvement (skate, ski, roller, vélo, course…), l’Osmo Pocket 3 s’avère tout à fait intéressante. Ça marche aussi si vous voulez filmer en marchant pour vos Vlogs. Le stabilisateur intégré conviendra bien mieux pour obtenir une vidéo agréable à regarder.
Qualité d’image de la Dji Osmo Pocket 3
En plus, je trouve que la qualité d’image est plutôt bonne. Je suis habituée à filmer avec des appareils photo hybrides haut de gamme avec de grands capteur. Malgré cela je suis agréablement surprise par la qualité des vidéos. Cette caméra se prête tout à fait aux tournages en plan large pour des paysages…et en journée !
Autofocus et fonction présentation produit
La Dji Osmo Pocket 3 est aussi dotée d’un autofocus qui a très bien fonctionné, notamment lorsque nous avons filmé en face caméra. D’ailleurs, pour le vlogging, il y a aussi une fonction mise au point « présentation de produit » ainsi la mise au point se fera sur l’objet présenté et non sur vous lorsque vous activez cette option.
Qualité d’image, enregistrement vidéo 4K jusqu’à 120 images par seconde, vidéos 10 bits, profil Log, fonction active track, sans oublier l’essentiel : la nacelle stabilisée… Cette Dji Osmo Pocket 3 est une caméra complète avec un encombrement minime. Mais est-elle faite pour vous ?
À qui s’adresse cette Osmo Pocket 3 ? Mon avis !
Vous l’aurez compris, je pense que l’Osmo Pocket 3 se prête particulièrement aux vidéos de sport. Elle est aussi tout à fait adaptée au vlogging, surtout si vous voulez filmer en plan large pour vous montrer dans les lieux magnifiques que vous visitez. Je dois dire que j’ai adoré sa facilité d’utilisation et son faible encombrement. En rapport à mes hybrides fixés sur stabilisateur, la spontanéité est de mise avec cette caméra. Si vous vous reconnaissez dans ce genre de pratique alors vous avez de bonnes raisons d’apprécier cette caméra Dji.
Idéal pour filmer simplement à tout moment
Pour autant, je ne compte pas quitter mes Lumix de si tôt car si cette Osmo Pocket 3 est idéale pour les souvenirs sportifs, elle n’est pas exempte de défauts…ou plutôt de points faibles inhérents à ce type de caméra.
Et si vous appreniez la photo avec moi ? N’ayez plus peur de vous lancer ! Je vous explique la photo simplement !
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Quelques inconvénients tout de même
Le premier inconvénient est qu’on ne peut cadrer qu’en grand angle avec, et plus précisément, on filme à 20mm en équivalent plein format. Il n’y a pas de zoom sur l’Osmo Pocket 3, vous verrez toujours de la même manière avec. Filmer en plan très large, c’est plutôt sympa pour filmer des paysages ou quand vous visitez une grande ville. Par contre, je ne filmerai jamais un face caméra ou des portraits avec ce genre de caméra. Oui, le grand angle permet de cadrer facilement et vous avez de grandes chances que votre sujet soit bien dans le cadre.
Pas de zoom
Cependant, quand on veut une vidéo en plan plus serré de son sujet, il ne sera pas vraiment à son avantage. Personnellement, ce n’est pas un rendu esthétique que j’apprécie. Je ne me verrais pas filmer tout le temps avec le même champ de vision, j’aime la palette de cadrage que me permettent mes objectifs pour appareil photo hybride.
Oui, on peut effectuer un zoom numérique x2 en vidéo 4K avec la Dji Osmo Pocket 3…Mais dans ce cas, je trouve que la qualité d’image est en deçà. Le zoom x2 dégrade la qualité d’image donc je préfère ne pas utiliser ce zoom.
Aussi, si vous voulez filmer en plan large comme sur un smartphone, sans moduler votre cadrage, cette caméra Dji vous plaira. Par contre, si vous préférez moduler votre cadrage, filmer en plan serré autant qu’en plan large, je ne suis pas certaine qu’elle puisse être votre unique caméra.
Une ouverture à f2 uniquement
Le deuxième inconvénient est qu’on ne contrôle pas l’ouverture. L’objectif ouvre uniquement à f2 ! En conséquence, on ne peut pas contrôler l’exposition à l’aide de l’ouverture. Voilà pourquoi on est obligé d’avoir des filtres ND si on filme en respectant la vitesse d’obturation en rapport à la cadence d’images.
Pas de contrôle de l’exposition, ni de la profondeur de champ
Autre conséquence, on ne peut pas contrôler la profondeur de champ non plus. J’ai plusieurs plans en vidéo où Benoît filme en face caméra et où mon fils et moi sommes loin derrière. Du fait de l’ouverture de f2, nous sommes flous quand Benoît est net….Pourquoi ? Parce que Benoît n’avait aucun contrôle de la profondeur de champ.
Cette ouverture de f2 qu’on ne peut pas modifier s’avère parfois un peu frustrante quand on a l’habitude de régler le triangle d’exposition ou encore de contrôler la profondeur de champ en vidéo comme en photo.
Osmo Pocket 3 en photo ?
En photo, d’ailleurs, oui, la Dji Osmo Pocket peut photographier ! Mais, les photos sont prises uniquement au ratio 16:9 ou 1:1 alors que le ratio 3:2 serait plus adéquat en photo. De plus, les photos prises sont en 8 Millions de pixels…c’est un peu juste. Pour moi, la fonction photo est plutôt anecdotique. Point positif tout de même : on peut photographier en RAW et plus précisément en DNG. J’ai justement effectué tout le test terrain en RAW pour la partie photo.
Une qualité d’image dégradée en basse lumière…
Enfin, le dernier inconvénient de la Dji Osmo Pocket 3 est du côté de la basse lumière. Même avec un capteur 1 pouce et le mode nuit activé, dès que la lumière manque, que les ISO montent alors la qualité d’image décline énormément. J’ai filmé de nuit et mes vidéos sont bruitées, la qualité est trop dégradée à mon goût. Je m’y attendais vu la taille du capteur mais ça me semble important de le préciser.
Quel prix pour l’Osmo Pocket 3 ?
Côté tarif, la Dji Osmo Pocket coûte 539€. Elle est disponible sur Amazon, Fnac, Digit-Photo et IPLN. Quant au pack créateur, il coûte 679€. Ce pack est disponible sur Amazon, Fnac, Digit-Photo et IPLN. Je vous conseille aussi d’acheter les filtres ND compatibles. Les Dji coûtent 59€ et ils sont disponibles sur Digit-Photo et IPLN. Moi, je suis partie avec des filtres ND Neewer qui sont disponibles sur Amazon. Il existe aussi des filtres ND Freewell sur Amazon et IPLN. Je vous conseille aussi d’opter pour la seconde batterie (qui est contenue dans le pack créateur). Elle est disponible sur Amazon, Digit-Photo et IPLN.
Une caméra + stabilisateur à un prix imbattable
Ceci étant dit, est-ce que la Dji Osmo Pocket 3 est un bon rapport qualité/prix ? Est-ce un achat pertinent ? De prime abord, même si c’est un cadeau de Noël, je trouvais son prix élevé. Mais c’est parce que je la comparais à un appareil photo hybride seul. Je n’avais pas non plus pris en compte l’enregistrement vidéo 4K jusqu’à 120 images par seconde. Sauf qu’en réalité, l’Osmo Pocket 3 correspond à un appareil photo + stabilisateur. Or, le moindre appareil photo un peu pensé pour la vidéo coûte dans les 800€, je pense au Sony ZV-1 II sur la même taille de capteur. Je pense aussi au Lumix G90. Et si on veut filmer en ralenti en 4K, il faut compter 2000€ minimum avec le Lumix G9II. À côté de la caméra, il faudra ajouter le prix du stabilisateur. Comptez minimum 300€/400€ si vous optez pour le RS3 Mini, par exemple. Si on veut donc un duo caméra + stabilisateur, le budget minimum est de 1200€… Ce n’est plus du tout le même budget !
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En bref
Pour un cadeau de Noël, ma famille a bien choisi ! De prime abord, je pensais cantonner mon Osmo Pocket 3 à mes tournages de vidéos verticales, notamment pour mon Instagram. Je pensais filmer mes tests terrain de manière plus spontanée et partager des coulisses. En fin de compte, la Dji Osmo Pocket 3 est bien plus que cela. C’est aussi une caméra pour le sport qui va nous accompagner souvent dans nos aventures en famille. Cet hiver, j’ai pu filmer mes premiers plans en ski et surtout ramener de chouettes souvenirs en famille des pistes que nous avons descendu ensemble. Et aux beaux jours, elle deviendra la caméra des premiers pas en rollers de notre fils !
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